Afin de permettre la justice, la liberté, la paix et la coexistence durable en Iran, une démocratie laïque doit suivre d’importants principes de base
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Afin de permettre la justice, la liberté, la paix et la coexistence à long terme en Iran, la démocratie laïque doit respecter des principes fondamentaux, notamment et avant tout : le respect des droits de l’homme universellement reconnus, l’État de droit, la justice, la tolérance et l’équilibre des pouvoirs des organes de l’État. Un système démocratique ne sera possible et ne fonctionnera que si des exigences minimales sont garanties en matière de neutralité, d’exhaustivité et de libre circulation de l’information.
Sans de telles exigences, il manque des éléments importants pour la création de bases de décision et donc pour une formation optimale de l’opinion individuelle. En conséquence, il est possible de promouvoir une participation active et étendue de la population, qui est à son tour d’une importance considérable pour l’acceptation et la légitimation des décisions politiques.
La base de la création des conditions-cadres mentionnées pour une démocratie est une constitution de qualité et progressiste qui prend en compte l’intérêt de l’ensemble du peuple et de toutes les personnes vivant en Iran et pas seulement celui d’une idéologie, d’une religion ou d’un groupe ou individu particulier. Il va de soi que personne ne connaît la vérité absolue, mais l’ensemble des êtres humains peut s’en approcher davantage qu’un seul individu. À long terme, les décisions politiques globales correspondantes sont plus efficaces et plus durables.
La constitution proposée ici se veut donc une proposition ou une base pour la future constitution iranienne, notamment dans le but de garantir les intérêts à long terme du peuple iranien en respectant tous les principes mentionnés ci-dessus ainsi que la possibilité de participation et la large acceptation du peuple iranien.
En dépit de ce qui précède, il convient de mentionner ici qu’en fin de compte, seul le peuple iranien peut et doit décider de manière indépendante de la forme d’État et de gouvernement optimale pour lui.
Une nouvelle constitution est en cours de rédaction
Nous travaillons sur une constitution qui sera conforme aux conventions universelles des droits de l’homme. Diverses constitutions et projets de constitution iraniens, ainsi que d’autres constitutions en vigueur dans certains États européens, seront dûment pris en considération.
Principes directeurs
État de droit, indépendance, sécurité et stabilité, égalité formelle et matérielle, justice, tolérance, prospérité économique et sociale, progrès scientifique et technologique, responsabilité dans les politiques intérieures et étrangères, et équilibre dans et entre les pouvoirs séparés des organes de l’État sous l’option d’une participation directe de tous les Iraniens sans discrimination.
Processus de mise en œuvre
Le projet sera diffusé en permanence par différents canaux. Des améliorations seront apportées sur une base continue avec une participation communautaire appropriée tandis que le peuple iranien en sera informé. La transparence ainsi que la possibilité de participation doivent favoriser la légitimité et l’acceptation. La constitution respective sera soumise à la future autorité pour un examen final et une préparation avant que son acceptation soumise à un vote ne soit décidée lors d’un référendum par le peuple iranien dans son ensemble, sous contrôle neutre.
La démocratie laïque
Une explication:
Une démocratie laïque est une forme de gouvernement qui repose sur des principes et des valeurs démocratiques et dans laquelle l’État est séparé de la religion. Ce type de système politique se caractérise par un certain nombre de caractéristiques clés, conçues pour garantir que le gouvernement est responsable devant le peuple et que les droits et libertés des individus sont protégés.
L’une des caractéristiques importantes de la démocratie laïque est la séparation de la religion et de l’État. Cela signifie que l’État n’est pas affilié à une religion particulière et que les croyances et pratiques religieuses ne sont pas utilisées pour déterminer la politique publique.
Une autre caractéristique essentielle d’une démocratie laïque est le respect des droits et libertés individuels. Cela inclut la protection de la liberté d’expression, de la liberté de la presse et de la liberté de réunion. Cela signifie également que le gouvernement est tenu de veiller à ce que tous les individus soient traités de manière égale par la loi et que leurs droits soient protégés, indépendamment de leur race, de leur religion, de leur sexe ou d’autres caractéristiques.
Une démocratie laïque comprend également le principe de la règle de la majorité avec la protection des droits des minorités. Cela signifie que le gouvernement est idéalement élu directement (démocratie directe) par le peuple et que les décisions sont prises en fonction de la volonté de la majorité tout en protégeant les droits des groupes minoritaires. Il faut veiller à ce que ces derniers ne soient pas marginalisés ou opprimés par les décisions de la majorité.
Une démocratie laïque se caractérise également par des élections libres et équitables. Cela signifie que les citoyens ont le droit de voter et que les élections sont menées de manière transparente et impartiale. Il s’agit d’une caractéristique importante d’une démocratie laïque, car elle garantit que le gouvernement est responsable devant le peuple et que le processus politique est équitable et ouvert.
Le pouvoir judiciaire est une autre composante importante d’une démocratie laïque. Un système judiciaire indépendant est essentiel pour garantir que la loi est appliquée de manière juste et équitable, et que les individus peuvent demander justice si leurs droits sont violés.
La transparence et la responsabilité sont également des caractéristiques essentielles d’une démocratie laïque. Cela signifie que le gouvernement doit être ouvert et transparent quant à ses actions, et qu’il doit rendre compte de ses décisions et de ses politiques à la population. Cela permet de garantir que le gouvernement est représentatif de la population et qu’il répond à ses besoins et à ses préoccupations.
Enfin, une démocratie laïque exige une participation active des citoyens au processus politique. Cela signifie que les individus doivent être informés et engagés dans le processus politique, et qu’ils doivent être en mesure d’exprimer leurs points de vue et leurs opinions sur les politiques publiques. Il s’agit d’une caractéristique importante d’une démocratie laïque, car elle garantit que le gouvernement est représentatif du peuple et qu’il répond à ses besoins et préoccupations.
Zan, Zendegi, Azadi ; Woman, Life, Freedom ; A path for real and transparent liberty for Iranian women and men (Femme, vie, liberté ; un chemin vers une liberté réelle et transparente pour les femmes et les hommes iraniens)
Au cœur du Moyen-Orient, un mouvement puissant est en train de se développer, résumé dans la phrase “Zan, Zendegi, Azadi ; Femme, Vie, Liberté”. Ce mouvement, enraciné dans l’histoire turbulente de la révolution iranienne, est un témoignage de la résilience et du courage des femmes iraniennes.
“Zan, Zendegi, Azadi ; Femme, Vie, Liberté” est plus qu’un simple slogan ; c’est un cri de ralliement, une étincelle d’espoir et un symbole de résistance à l’oppression. Il s’agit d’une action mondiale de solidarité avec les femmes et les jeunes filles iraniennes qui manifestent pacifiquement pour leurs droits fondamentaux.
Le mot clé “femme” ou “Zan” en persan signifie le rôle central des femmes dans ce mouvement. Bien qu’elles soient confrontées à une discrimination et à une inégalité systémiques, les femmes iraniennes ont été à l’avant-garde de la lutte pour le changement. Elles ne sont pas seulement des victimes de leur situation ; elles sont des agents du changement, défiant courageusement les normes sociétales et luttant pour leurs droits.
La “vie”, ou “Zendegi” en persan, souligne l’importance des droits des femmes dans le contexte plus large des droits de l’homme. Il s’agit de reconnaître que les droits des femmes ne sont pas distincts des droits de l’homme ; ils en font partie intégrante et, en tant que tels, font partie de la vie. La qualité de vie de tous les membres de la société est intrinsèquement liée au statut des droits de la femme. En outre, il s’agit d’une vie qui vaut la peine d’être vécue, d’où le troisième terme “liberté” ou “Azadi”.
“La liberté, ou “Azadi” en persan, est l’objectif ultime de ce mouvement. Il s’agit d’un appel à se libérer des discriminations fondées sur le sexe, à exprimer ses convictions et à façonner son destin. Il fait écho aux aspirations du mouvement, qui cherche à mettre fin aux restrictions, à l’oppression, à la discrimination, à la tyrannie et à toute forme d’autocratie ou de dictature en Iran.
La révolution iranienne en 1979 sert de toile de fond historique à ce mouvement. La révolution, qui a marqué une période tumultueuse de l’histoire de l’Iran, a déclenché une vague de changements dans le paysage politique, social et culturel du pays. Cependant, malgré la promesse d’égalité et de liberté, les droits des femmes en Iran sont restés une question controversée.
En conclusion, “Zan. Zendegi. Azadi. Femme, vie, liberté” est un symbole puissant (principalement) de la lutte actuelle pour les droits des femmes en Iran. Il rappelle le courage et la résilience des femmes iraniennes qui, malgré les difficultés, continuent à se battre pour leurs droits et leurs libertés. C’est un témoignage de l’esprit durable de la nouvelle révolution iranienne et de sa promesse non tenue d’égalité et de liberté.
Réponse aux questions fréquemment posées
Comme toute chose dans la vie, la qualité prend du temps.
De par sa nature, la rédaction d’une constitution n’est pas un travail individuel. Elle requiert notamment de nombreuses connaissances juridiques et politiques, de la coordination et beaucoup de persévérance. Plus le nombre de personnes impliquées est élevé, plus les opinions et les idées se multiplient. En outre, il faut observer et prendre en compte les évolutions politiques et les souhaits de la population iranienne.
L’élaboration précoce de la constitution doit permettre de présenter au peuple un projet approfondi et propre, afin d’éviter un vote précipité, comme cela a été le cas après la révolution islamique, sans transparence suffisante et sans alternative. En outre, il s’agit d’éviter une lutte de pouvoir politique entre groupes ou individus, d’autant plus que la Constitution proposée permet à tous de participer et de s’impliquer activement et passivement et qu’elle ne privilégie ou n’exclut donc aucun groupe, aucune opinion, aucun individu d’une quelconque manière (voir plus loin). Dans le cadre de cette constitution, tous peuvent et doivent participer, dans la mesure de leurs capacités, à la reconstruction d’un Iran progressiste et indépendant.
C’est pourquoi il est jugé utile, voire nécessaire, de se pencher le plus tôt possible sur la future constitution.
L’ancienne Constitution de la République islamique était détaillée, mais elle ne contenait pas de séparation entre la religion et l’État, des lacunes cruciales et une concentration du pouvoir qui ne permettait pas de préserver suffisamment les intérêts du peuple iranien, ce à quoi tout le monde aspire actuellement. La constitution présentée ici doit être complète et tenir compte des principes importants de la constitution actuelle et des autres projets de constitution pour l’Iran.
L’élaboration précoce d’une constitution vise en outre une large acceptation, dans la mesure où tout le monde peut se confronter très tôt à un nouveau système ou à une nouvelle constitution et est d’ores et déjà ouvert à des adaptations.
Par ailleurs, ce projet de constitution peut augmenter la pression politique sur le régime iranien en proposant une alternative. L’histoire a montré que seuls les systèmes justes ont fait leurs preuves dans le passé et ont été maintenus à long terme.
De plus, ce projet a pour but de motiver les Iraniens en quête de liberté et de leur montrer concrètement pourquoi ils descendent dans la rue : A savoir, pour la conquête de leurs libertés et droits fondamentaux dans le cadre du mouvement « Femme Vie Liberté » et pour la création d’un Iran laïque et démocratique progressiste.
Par “laïcité”, on entend le principe de séparation de la religion et de l’État. Les institutions de l’État ne doivent donc pas être influencées par les religions et doivent être totalement neutres en matière de religion.
La laïcité peut être établie indépendamment de la forme d’État et de gouvernement.
Au vu de l’histoire de l’Iran et d’autres pays, notamment en Europe, la religion a été utilisée à des fins de pouvoir. Cela n’a pas seulement porté préjudice aux personnes concernées, mais a également conduit à long terme à ce que les gens se distancient de la religion et à ce que les moyens nuisent à la fin. De plus, le potentiel de conflit est énorme lorsque les intérêts sont orientés dans différentes directions.
La démocratie directe (laïque) est un système qui non seulement est démocratique et donne à toutes les personnes le droit de participer, mais renforce également les droits de participation par divers moyens et étend leur portée : par exemple, en permettant la participation ou l’intervention des personnes de manière directe dans le processus de prise de décision politique.
Par exemple, en prévoyant les mécanismes suivants :
– L’initiative populaire (L’initiative populaire permet par exemple aux citoyens de proposer un amendement ou un ajout à la constitution ou aux lois de manière plus proactive. Toutefois, et cela peut être unique, ce droit d’initiative pourrait être étendu à d’autres actes et décisions. Compte tenu des moyens technologiques actuels, sa mise en œuvre pourrait être plus facile dans certaines conditions.)
– Référendum facultatif (Comme il peut être défini, certains actes de l’État seront soumis à un référendum facultatif (par exemple, rétrospectivement) une fois que les conditions définies seront remplies, par exemple, si un certain nombre de signatures sont recueillies dans un délai déterminé et limité).
– Référendum obligatoire (Comme on peut le définir, certains actes de l’État sont soumis à un référendum obligatoire (par exemple, à l’avance ou rétrospectivement) une fois que les conditions définies sont remplies, par exemple, si certaines activités de l’État sont planifiées, si des décisions d’importance majeure doivent être prises ou si des amendements constitutionnels sont approuvés par le Parlement – tous doivent être soumis à un vote populaire).
La terminologie de la démocratie directe n’est pas normalisée. Différents termes sont utilisés dans différents comtés pour décrire des institutions (mécanismes) et des processus similaires. Par conséquent, le mécanisme et les processus doivent être définis.
Une démocratie directe n’a bien sûr pas que des avantages. Il faut également tenir compte de ses inconvénients et atténuer les risques en conséquence. Parmi ces inconvénients ou risques, citons les coûts élevés, le manque d’informations et de compétences, la lassitude des électeurs, le risque d’abus autoritaires et populistes, les processus qui prennent du temps et les défis en matière de logistique. Toutefois, dans une perspective globale, en définissant des mécanismes appropriés, tant sur le plan pratique que formel (par exemple dans les lois et les ordonnances), en mettant en place une gestion opérationnelle adéquate et une éducation culturelle suffisante, les avantages de la démocratie directe l’emporteront clairement à long terme.
La démocratie directe sera l’une des caractéristiques supplémentaires de la constitution prévue.
La démocratie en tant que forme de gouvernement est basée sur la république (en tant que forme d’État). L’Iran est un État multiethnique. Il est indispensable de tenir compte de la culture locale des différentes provinces et de leurs coutumes. Il convient d’en tenir compte en adoptant un degré de fédéralisme approprié.
Une démocratie représentative est peut-être un peu plus rapide dans les processus de prise de décision, mais les intérêts des gens ne sont représentés qu’indirectement et partiellement.
Selon le point de vue défendu ici, une démocratie directe avec ses nombreuses possibilités de participation et d’implication, par exemple dans laquelle les personnes socialement défavorisées peuvent également participer directement de manière active et passive, entraîne une plus grande acceptation des actions de l’État de la part de la population. Cette large participation favorise notamment le discours politique et représente la diversité nécessaire dans le contexte des votations en Iran. En outre, la possibilité d’exercer une influence considérable sur les nouvelles lois permet de prendre en compte les intérêts du peuple de manière adéquate, compte tenu de l’évolution du temps. Par conséquent, les intérêts du peuple se reflètent de manière dynamique dans les lois.
La démocratie directe peut également réduire les inégalités de traitement en ce qui concerne l’élite dirigeante, étant donné que, du moins formellement, tout le monde est sur un pied d’égalité pour occuper une fonction politique par rapport à d’autres formes d’État ou de gouvernement.
Une démocratie directe contribuerait donc considérablement au maintien de la paix politique, à la stabilité à long terme et, par conséquent, au progrès de l’Iran, tant sur le plan social, technologique qu’économique. Cela irait tout à fait dans le sens de l’intérêt général. Cela présuppose toutefois, sur le plan culturel, une tolérance adéquate pour s’adapter, par exemple, aux décisions prises souvent à la majorité.
Iran Démocratie Séculaire estime que selon lequel d’autres formes d’État ou de gouvernement ont tendance à être plus risquées pour la population, selon leur conception, d’autant plus que les risques ou les défauts ne peuvent être que très difficilement éliminés, notamment le manque de transparence ou de continuité de la politique intérieure en cas de changement de monarque ou les droits de participation et de codécision limités de la population, ainsi que les coûts supplémentaires au détriment de la collectivité et une inégalité de traitement ancrée dans la loi car la question reste de savoir pourquoi une personne sera privilégiée à long terme.
En supposant que les défauts existants puissent malgré tout être éliminés ou réduits dans un concept ou un nouveau projet, ce qui ne serait pas inimaginable, la Constitution présentée ici laissera tout de même la possibilité d’une révision totale de la Constitution, de sorte que les adaptations souhaitées resteront pleinement valables.
Nous avons délibérément renoncé à traiter d’autres formes d’État, comme la monarchie constitutionnelle ou parlementaire.
Pour les raisons mentionnées ci-dessus, nous nous orientons vers une constitution de démocratie directe.
Pour des raisons historiques, l’Empire perse, avec sa première charte des droits de l’homme et sa civilisation avancée, a joué un rôle de pionnier dans le monde entier. Il serait souhaitable que l’Iran reprenne un rôle de leader plus actif et exemplaire au niveau mondial en créant une démocratie directe qui irait peut-être même plus loin que les modèles existants. Compte tenu des moyens technologiques actuels, la mise en œuvre d’une démocratie plus poussée devrait même être réalisable.
Une démocratie laïque permet à l’ensemble de la population de s’impliquer directement et limite l’arbitraire de l’État. De plus, les intérêts les plus divers peuvent être représentés au sein de l’État. Cette diversité est payante au fil du temps, car elle conduit à la stabilité, qui peut à son tour avoir divers effets positifs sur le peuple (par exemple, la promotion du bien-être et du développement).
Les membres de diverses religions peuvent pratiquer leur foi et s’impliquer directement dans les affaires politiques qui concernent leurs intérêts. (Pour plus d’informations, voir la Constitution). Les voix des minorités ou des personnes socialement défavorisées peuvent être directement entendues. Le principe de l’égalité des chances serait ainsi mieux respecté, non seulement formellement, mais aussi dans les faits.
Avant tout, la Constitution proposée ici doit garantir les droits de participation de la population iranienne, notamment en mettant le droit d’initiative ou de référendum à la disposition du peuple sous une forme étendue.
GALLERY
Vidéo actuelle
Il s’agit d’une vidéo de 3 minutes qui présente les concepts les plus fondamentaux d’une démocratie. La démocratie est une forme de gouvernement dans laquelle tous les citoyens éligibles participent de manière égale – soit directement, soit indirectement par le biais de représentants élus – à la proposition, à l’élaboration et à la création des lois. Elle englobe l’égalité sociale, religieuse, culturelle, ethnique et raciale, la justice, la liberté et la fraternité.
Citations
Question concernant la révolution iranienne 2022 :
Les manifestations en Iran en 2022 ont été principalement motivées par des difficultés économiques, notamment l’inflation, le chômage et la dévaluation du rial iranien. La situation économique a été exacerbée par la pandémie de COVID-19 et les sanctions internationales. Les manifestants ont également exprimé leur mécontentement à l’égard de la gestion par le gouvernement de divers problèmes, notamment les pénuries d’eau, les coupures d’électricité, la corruption et la mauvaise gestion présumées. En outre, ils ont demandé que leurs droits fondamentaux soient respectés.
Oui, les Iraniens protestent toujours après la mort de Mahsa Amini, 22 ans.
Lors des manifestations de 2022, les autorités iraniennes auraient réagi de manière brutale, notamment en utilisant des gaz lacrymogènes, des canons à eau et des balles réelles. Il a également été fait état de coupures d’Internet et d’arrestations de manifestants.
Les manifestations sont principalement dirigées contre le régime islamique iranien et son establishment. Les manifestants expriment leur mécontentement quant à la manière dont le gouvernement gère les questions économiques, politiques et autres questions intérieures (y compris, mais sans s’y limiter, les droits fondamentaux et la liberté du peuple iranien).
Le succès des manifestations peut être difficile à mesurer, surtout à court terme. Si les manifestations révolutionnaires de 2022 ont attiré l’attention sur les restrictions de liberté et les difficultés économiques rencontrées par de nombreux Iraniens, on ne sait pas exactement quels changements à long terme elles ont permis d’obtenir. Néanmoins, les Iraniens sont déterminés à continuer jusqu’à ce que le pays – comme on l’appelle – soit libéré de ce régime.
La religion prédominante en Iran est l’islam, l’islam chiite étant la confession la plus répandue. Le recensement officiel du gouvernement iranien de 2011 montre que la quasi-totalité des Iraniens croient en l’islam (99,98 %). Cependant, il existe également de petites populations de chrétiens, de juifs, de zoroastriens et d’adeptes de la foi bahaʼi, qui n’est pas reconnue comme une foi par le gouvernement iranien.